
> Quid
?!

sont
dans
l'uni
vers
sel
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NOS
PURS QUOI !
est
construit comme un mode de SUITES (en avant), conçues, créées
et développées par Frédérique Bruyas
(comédienne, lectrice, ...), Nicolas Bilder (comédien,
réalisateur et poète, ...), wall°ich (musicien,
vidéosynthésiste, ...)
> Frédérique Bruyas : Le désir que la langue
du poète dialogue, trilogue, infinilogue avec des voix, des
images et des sons. Un monde en processus, en archipel, où
chaque élément, parfaitement autonome entre dans la
spirale d'une combinaison vertigineuse.
C'est de pluralité simultanée qu'a besoin la pensée
pour voler à l'aise
(Jean Dubuffet)
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Nicolas Bilder : l’appétit terrestre d’être
à être bien devenu se love doux circonflexe j’ai
la dimension nue des espaces infinis je me meus sans bruit j’aime
cette acoustique menue tendre à la fois elle me réveille
les sens me donne me délivre en nous d’autres paroles
de celles de ceux qui pensent tout seuls à la vertu du rebondissement
> wall°ich : Mettre en sons, fabriquer des images qui laissent
toute la place aux mots, aux sens, à celui qui les reçoit...
J’ai choisi de composer dans une direction plutôt abstraite,
de lâcher-prise de mon "menu-mental" dans l'entre-deux
d'un agir / non agissant, afin de laisser des espaces de perceptions
au spectateur, que ceux-ci y entrent en résonance, en métanoïa,...
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Pourquoi
écrire ou ne pas cet objet là de la conduction du Monde
tandis qu’en caillots nos résistances s’affirment.
Parce que je ne rêvais pas de fluidités libérales
en toutes choses. Ni d’embolies au demeurant. Mais qui songe
ici ne se transporte pas ailleurs, pas ou plus, ce chemin insensiblement.
Alors j’ai rédigé une métaphore de nos
circulations qui nous emporte sans cartographie là où l’on
peut encore s’explorer sans interdits. Dans la parole, dans
cette langue d’ombre qui nous ruine d’amour et nous laisse
parfois pantois, parfois blancs de foudre, jamais à nous-mêmes
dans ces constellations circulatoires. Les mots ne sont pas barbelés,
ils ne demandent qu’à être prononcés, qu’à
être aimés. Caressons nos fantômes ensemble si
vous le voulez bien. Ils nous franchiront.
A propos du Tuyau du Monde / Paris, 12 septembre
2005 / Nicolas Bilder
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QUELQU'UN
2
Ce personnage est vivant. Il prend de l'air dans ses poumons et rejette
du gaz carbonique. Ses mains moites laissent des traces de buée.
Un certain endroit du sol est occupé chaque fois qu'il se déplace.
Il peut s'arrêter là où il se trouve. Il peut même
y rester pour toujours

En ça
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> Films
> extraits > du DVD vidéo >
Mise en voix, en sons
et en images : wall°ich
durée
: 55'
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Les mots ne sont pas solubles
dans le silence
mais nous si
d'une eau à l'autre
passant entre
les nuages
nous sommes des sommeils
qui marchent
nos mots nous rêvent
le manque de mots est notre
réveil
Avec l'aimable autorisation des Editions Arfuyen
Mise en voix, en sons et en images : wall°ich durée
: 63' |
Sous
la coupole et ses volutes
Les avatars et fissions du métal
Souvenir
Sur le tapis diaphane
Rutilant du sang qui s'irise
Les déhanchements d'une langue jamais apprise
Appellent épellent élaborent
L'alphabet du cauchemar
Il faut caresser la gorge de celui que l'on occit
L'arc-boutant du serpent d'airain est visible sous la soie
Offrir son sexe à la nuit |
Textes
dits et choisis par Frédérique Bruyas
Mise
en sons et en images : wall°ich
Avec
l'aimable autorisation
des éditions Seghers / Maeght / Fata Morgana / Soleil noir
/... |
La
main ouvre cherche fouaille au creux
Là-bas ailleurs ou l’espèce foisonne
De ses lumières le silence des jours appelle
Les météores depuis cette cheminée de paroles |
Nicolas
Bilder - Le tuyau du monde

Textes
dits et écrits par Nicolas Bilder
Mise
en sons et en images : wall°ich
durée
: 58' |
Pourquoi les pensées
peuvent-elles être leur aide ou allées...
Gertrude
Stein - Strophes en méditation

Poèmes
traduits de l'américain
par Christophe Marchand-Kiss
avec l'aimable autorisation des éditions Textuel
Textes
dits par Frédérique Bruyas
Mise en
sons et en images : wall°ich
durée
: 57 '
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