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Ils ont dit...)(
TriOuf – Respons Cibles
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DISQUES par Tempo
Webzine
- 1 mars 2021 - Hoël
Germain - L’échapée vive >>> https://tempowebzine.fr/triouf-respons-cibles/
Détourneur de signes à la
plume régénérante, Fred Wallich sème volontiers l’œuf de
Pâques sous la titraille. Aux saxophones avec Louis-Michel
Marion (contrebasse) et Philippe Saliceti (piano), c’est un
TriOuf. Lequel donne à écouter Respons Cibles en
août 2019. Autre époque mais s’y réverbe l’ère d’ensuite (Vaccine
à sons). D’abord la chasse est béante, Global
poursuite a le temps haletant. Un quart d’heure,
non pas sale mais trouble, avec son objectif aussi indéterminé
qu’implacablement pourchassé par la pulsation de contrebasse
aux parages de laquelle vient virevolter un saxophone de sable
dru et de slap taquins. Rétif à faire la claque, le piano
commente la cavale à touche-touche pour ouvrir l’apport au
dérèglement de contestation, lequel advient à rebrousse crin,
enflant en tourbillon, s’effilochant minuscule.
Puis c’est Là-haut
d’ici, on ne sait si le deuil lui sied, reste que la
suspension n’empêche en rien l’amoncellement des nuages.
Presque la nuit en plein jour, le meilleur ciel pour qu’éclate
puissamment le moindre rai de lumière. En couverture, TriOuf a
pris soin de sous-titrer l’album improvisations.
Le monde qui se noue dans l’entrejeu laisse flotter plus de
questions qu’il ne pose de réponses. Respons Cibles met
en scène ce dialogue énigmatique avec l’extension de jeu dont
dispose l’explorant TriOuf, toute une gamme de bruissement
organiques, ligneux, claquant et vrombissants, dans un grand
ébouriffement sonore.
L’alternance de courses
poursuites et de fusions centrifugitives rythme les grands
espaces qu’esquisse TriOuf, lesquels, comme les rivages
hivernaux, révèlent une autre beauté dans la tempête.
Improjazz - Chroniques de disques
Juin 2016
https://sites.google.com/site/improjazzmag/home/chro201605-1
4TET EN L’ERE
… PENDANT CE TANT LES UNS SECTES…
VOuÏR
Valentine Quintin : v / Frédéric Marty : b / Pascal
Marzan : g / Fred Wall’ich : sax
Faisons confiance aux sons. Faisons confiance à
Valentine Quintin, Frédéric Marty, Pascal Marzan et Fred
Wall’ich pour ne jamais les accrocher aux carcans habituels.
4Tet en l’ère est un quartet qui n’a pas froid aux oreilles. Ils
ne capturent pas les sons mais les libèrent. Les voici libres de
se mouvoir à l’intérieur du cercle ici. Ailleurs, ils se
réunissent, acceptent l’étouffement imposé et attendent des
jours meilleurs.
J’aime ce quartet car il n’existe que dans le
spontané, dans la tension de l’instant. Ce quartet ne joue pas
la prudence. Il le pourrait qu’il ne le ferait pas. Il ne peut
rien contre ces poussées, ces soubresauts, ces rapides zébrures,
ces bois et bruissements, ces chants surgis des plus profonds
imaginaires, ces intrusions aquatiques, ces éruptions
foudroyantes, cette guitare-harpe si sensible. Non, 4tet en
l’ère découvre et accueille ces sons placés ici et là dans la
stratosphère. Et il sait quoi en faire. On conseillera donc
vivement l’écoute de ce dense enregistrement et beaucoup y
découvrirons les cordes grouillantes de la guitare espagnole de
Pascal Marzan, la voix succube de Valentine Quintin, les cordes
flottantes et détendues de la contrebasse de Frédéric Marty, le
saxophone jamais en manque d’énigme(s) de Fred Wall’ich. Des
découvertes comme celle-ci, j’en veux bien tous les jours.
Luc BOUQUET
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ActuaLitéS [Octobre 2009]
Changeons
d’espace et de temps Pour ce faire, pour donner vie
à sa proposition, Laurent Grisel change également de support.
Ses poèmes, dits et mis en images et en sons par lui-même et
Wall°ich, intègrent le label Vouïr et prennent place, via ce
DVD, dans la collection « Ceux qui pensent tout seuls » où
l’on trouve, entre autres, des réalisations de Henri
Meschonnic, de Jean-Clarence Lambert ou de Franck-André Jamme.
«
Allons dans les nuages, allons dans leur danse, laissons-nous
emporter, rouler, monter au ciel et nous éloigner. »
C’est
dans un présent fluide, mobile, parfois rêveur mais restant
néanmoins en contact avec le tranchant des réalités qu’il nous
incite à le rejoindre, pour un parcours où la mise en alerte
(et en appétit) de tous nos sens de lecteurs (et écouteurs, et
regardeurs) curieux sont garantis.
Jacques
Josse
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http://www.feardrop.net/chroniques.html
Bruyas / Brédif / Wall°ich / Le Boisselier
Emily Dickinson : This world is not conclusion DVD VOuÏR
L’eschatologie chrétienne d’Emily Dickinson avait cette
fraîcheur quasi-païenne qui la rapprochait, à son insu sans
doute, de certains poètes romantiques allemands. Ses phrases
lancées comme on lance des graines dans le vent éblouissaient
souvent dans la beauté du fragment augmenté d’énigme. La
préoccupation de la mort, la façon dont le vide consécutif la
fascinait – et elle essayait de le combler comme par avance –,
ne prenaient que très rarement la forme du mysticisme attendu
: au contraire tout pouvait, comme le font supposer les
majuscules distribuées parfois sans raison apparente à
certains instants de son poème, mériter la révérence que l’on
consent au divin. Peut-être tout alors devenait-il attribut du
divin, en un éclat saisi par le poème : un moment, une chose,
un paysage, un sentiment d’amour. L’étrangeté même de la
langue splendide et parfois parcellaire de Dickinson rend sa
traduction compliquée. La traduction de Christophe
Marchand-Kiss, utilisée dans ce travail multimédia, n’est pas
la plus accomplie (celle de Claire Malroux me semble restituer
plus remarquablement, à la fois la concision, le mystère et
l’ouverture au paysage), elle a néanmoins assimilé le
caractère fulgurant et paradoxalement fluide de la
construction des vers d’Emily Dickinson. Les onze pièces
réalisées ici entremêlent musique, vidéo et voix. Des musiques
électroacoustiques, électro, souvent organiques (en vent, en
eau), bouillonnements et pluies de sons d’instruments, suivant
l’humeur des poèmes tels que ressentis par Vincent Brédif qui
a assuré cette composition souvent bien appariée à la
mélancolie printanière de Dickinson, sa modernité coulant
étonnamment sans heurt sur ces vers déjà anciens. Des vidéos
(Wall°ich) où les formes fluctuantes saturées de traitements
ont un effet onirique et déstabilisant qui termine de
décontextualiser l’écriture, en kaléidoscope, forêt de
cheveux, de couleurs, de peau. Quant à la voix, raccord au
principe de l’œuvre, c’est celle de Frédérique Bruyas, qui
alterne – et même parfois superpose – des lectures /
interprétations des vers en langue anglaise et en traduction
française. Malgré l’austérité de principe du personnage
d’Emily Dickinson, Frédérique Bruyas parvient à faire germer
la graine de sensualité latente qui se semait au cours de ces
textes d’écriture buissonnière. Elle ouvre sur une dimension à
peine soupçonnée de l’écriture de la poétesse américaine (et
pourtant, l’on sait que beaucoup de ses poèmes sont des poèmes
d’amour), une figure parfois mutine, amusée par la musique
potentielle de ses mots, leur pouvoir (« la tangibilité de la
musique et la virtualité de la musique »). Si j’avais eu à
imaginer la voix d’Emily Dickinson, disant ses poèmes,
ç’aurait été une élocution courte, à l’accent pointu, comme
une brise légère qui s’accélère périodiquement. Frédérique
Bruyas a choisi d’allonger et de sensualiser les vers, de les
faire presque rieurs parfois, dans une respiration longue. Et
cela, étrangement, sonne juste. Or le juste n’est pas le vrai,
mais plutôt un accord, un arrangement ; ici la musique, bain
de textures, dans ses oscillations de vagues métalliques, ses
orages lointains, ses ponctuations étirées, joue pareillement
avec le temps. La solitude dont il est souvent question,
diffuse dans les reflets organisés des images, des mots et de
la musique, elle ne dissout pas mais rayonne dans une manière
de labyrinthe, une galerie des glaces qui effectivement,
n’impose pas de conclusion, mais s’offre en ouvertures, la
première sur une considération en quatre modalités de
traduction (linguistique, orale, musicale, picturale)
différemment équilibrées, la seconde sur la plage qui termine
le disque sans le conclure précisément mais en offrant sa
transposition sur scène. Projection, diffusion de sons,
lecture interprétation, mais aussi guitare et basse,
instruments de Guillaume Le Boisselier qui augmente d’une voie
le réseau. L’instrument à cordes allonge encore, suspend et
effiloche en volutes distordues. Pour l’extrait proposé (ou
plutôt le montage d’extraits), les distorsions légères, les
étirements crépusculaires, les hennissements en delay, en
pluies ocre, ajoutent à l’onirisme de la structure des poèmes,
ils chavirent la densité. Ces repères sens dessus dessous,
Frédérique Bruyas s’y accorde littéralement – en voix et en
gestes esquissés –, soufflant sa voix en vagues, en chaloupes
plus fluctuantes encore que sur les pistes studio. Ces cordes
sont sans aucun doute plus qu’un accessoire de scène (le jeu
de G. Le Boisselier est en lui-même pénétrant), elles sont la
diffusion dans le vent, qui jamais ne cesse, jamais ne
s’achève véritablement.
Denis
Boyer
2009-09-24
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Anne
de Commines > wall°ich > Texte issue du
catalogue > le
pdf
L’Apoïetikon
*
L’existence bruit de rumeurs immortelles
Entre nos tempes s’ellipse l’in-ouïe.
Le corps, à chair de monde se dilate
devient une image de sainte Aise
A mi-lieux de soi une topographie éclatée
féconde les incertitudes de nos présences à
dissoudre.
Une humanité sous talc officiel veut le leurre et
l’argent du leurre
La poésie incante et décante la spire de nos vies en
un geste musical.
Venu à bout du réel par dila-datations du rêve
un apoïetikon* , un sismographe sensoriel condense
nos souffles
instruit l’aune des silences, ajuste la note à sa
profondeur.
La vie ne porte plus d’en-tête.
* Néologisme issu du grec alliant apologiste et
poïétique.
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Modeleur
de signes < wall°ich travaille l’art comme une pâte.
Spongieux plasma, espace interstitiel propagé par épidermes,
cristal de rêve soufflé dans l’onde du symbole à l’en-vers, où
fond la vision.
Devant la pensée unique, les échos unilatéraux, les greffes du
prêt à mâcher, wall°ich élève des murs du son, de la lumière
et devient diffracteur de sens.
Lire
la suite >>>>>
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PLASTICITES
SCIENCES ARTS
________________________________________________________http://plasticites-sciences-arts.org
Chers amis,
PSA est heureux de vous annoncer que le n°7 de la
revue Plastir vient de paraître
http://plasticites-sciences-arts.org/Plastir7_fr.html/
Le sommaire de ce numéro (détaillé ci-dessous) comprend un
riche dialogue sur le concept de sagesse engagé par Mariana
Lacombe Loisel et illustré par Chantal Walker, la présentation
d'un nouveau naturaliste pré-moderne par le paléoanthropologue
Djillali Hadjouis ainsi que deux créations artistiques
polymorphes: la suite de l'effet "Burned by Blue" par Ana
Leonor Madeira Rodrigues et une initiation multimedia
à l'art de "Vouir" par Frédéric Wallich et collaborateurs.
- PREMIERS ELEMENTS POUR UN DIALOGUE TRANSDISCIPLINAIRE SUR LE
CONCEPT DE SAGESSE : Mariana Lacombe Loisel
- NICOLAS AUGUSTE POMEL : UN NATURALISTE ET UN MODERNISTE DE
LA PALEONTOLOGIE ALGERIENNE DU XIXEME SIECLE : Djillali
Hadjouis
- VOUIR OU L’EMANCIPATION D’UNE PENSEE POLYPHONIQUE
: Wallich & al
VOUIR
OU L’EMANCIPATION D’UNE PENSEE POLYPHONIQUE
Vouir rime incontestablement avec
Plastir ! Démarches différentes, mais terreau commun : la
plasticité des sens, des mots, de la pensée et leur
interpénétration qui donne lieu à une créativité foisonnante, à
une nouvelle tonalité. En réalité, on s’aperçoit bien vite que
les singularités sont liées au fond et non prisonnières de la
forme. Une forme qui se veut délibérément métaplastique, qui
croise les arts dans tous leurs modes d’expression pour nous
donner à penser autrement. Il s’agit, comme le définissent les
auteurs Frédéric WALLICH (alias Wall°ich),
Frederique BRUYAS & Pascal MARZAN d’une « pensée
en marche… d’une pensée à voix haute… d’une pensée au travail…
d’une pensée sans penser… d’une penser-sens… », qui s’inscrit
dans « un monde qui est partout et sans cesse polyphonique
», comme « une poésie sonore et visuelle » qui assurément ravit
nos sens et renouvelle l’art du savoir-vouir ! Là se greffent
musiciens, lecteurs, plasticiens, vidéastes, créateurs
mutimedia, comédiens, écrivains, surréalistes, poètes tels
Gertrude Stein, Nicolas Bilder ou Joyce Mansour qui tour à tour
ensorcellent la page synesthésique où ces œuvres s’étalent,
s’entredéchirent, se nourrissent l’une de l’autre. Au sortir,
une nouvelle forme d’écriture dont nous vous laissons découvrir
quelques extraits dans Plastir et approfondir sur le site de
Wall°ich: http://artitoo.free.fr
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L’EFFET BBB « BURNED BY BLUE » (Episode N°3): Ana leonor
Madeira Rodrigues
A voir aussi Mise à jour du site : Actualités du groupe et
d'ailleurs, nouveaux livres publiés, nouveaux liens, annonces
de colloques.
Dear friends,
PSA is happy to announce to you that the n°7 of the e-review
Plastir has just been published
http://plasticites-sciences-arts.org/Plastir7.html/
The synopsis of this number (see below) includes a rich
dialogue on the concept of wisdom engaged by Mariana Lacombe
Loisel and illustrated by Chantal Walker, the presentation of
a new pre-modern naturalist by the paleoanthropologist
Djillali Hadjouis and two polymorphic artistic creations: a
new episod of the "Burned by Blue" (BBB) effect by Ana Leonor
Madeira Rodrigues and a multi-media initiation to the
art of "Vouir" by Frederic Wallich and collaborators.
- FIRST ELEMENTS FOR A TRANDISCIPLINARY DIALOGUE ON THE
CONCEPT OF WISDOM
- NICOLAS AUGUSTE POMEL: A NATURALIST AND A MODERNIST OF THE
ALGERIAN PALEONTOLOGY FROM THE 19TH CENTURY
- VOUIR OR THE EMANCIPATION OF A POLYPHONIC THINKING
- THE BBB (BURNED BY BLUE) EFFECT (Third Part)
Also to see Update of the PSA website : News from Elsewhere ,
new books published, new links, announce of conferences.
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J'ai
vu votre DVD Gertrude Stein. Et la seule hypothèse qui
me semble valable est que vous êtes des extraterrestres
qui ont décidé de conquérir la terre en commençant par
la création sonore et visuelle. Mazette ! Quel bel
objet, quel beau son, et ces images qui hypnotisent
(littéralement)...
Pour le son, en particulier, la qualité est bonne, le
jeu aussi, le mixage. Bravo.
Thomas Baumgartner
responsable éditorial adjoint
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Juin
2006
Vouïr : poésie sonore et visuelle
Article de Véronique Godé sur arte-tv.com
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Juillet
2006
l'A-mi
K-mille - Bouffons du wiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!
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La
transcription de l'émission Tapage nocturne est en
ligne, réalisée par Octopus !..
Aux
confins de l'expression visuelle, musicale et
textuelle, Frédéric Wallich, (alias Wall°ich) entouré
de ses comparses Frédérique Bruyas et Pascal Marzan,
ont monté le label "Vouïr" pour trouver de nouvelles
résonances sensitives et dépasser la passivité de
l'auditeur/voyeur. Cette initiative éditoriale
singulière faisait l'objet de leur récente invitation
au micro de Bruno Letort dans le cadre de son émission
Tapage Nocturne, sur les ondes de France Musique.
L'occasion pour l'homme-orchestre polyvalent Wall°ich
de situer sa démarche sur les routes convergentes des
disciplines artistiques à l'heure du multimédia.
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suite ici >>>>>
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